Source : Le fil rouge romanais 
Toute la question tourne autour d'une seule chose : une autre utilisation de l'argent, c'est à dire un autre rôle pour la politique du crédit et des banques, une autre fiscalité plus redistributive et incitatrice à la production de richesses utiles. Ensuite la problématique à résoudre est le comment faire. C'est-à-dire quels contenus politiques mettre en débat parmi les salariés et la population permettant de forger le socle d'une vraie alternative et d'un dépassement effectif d'une situation budgétaire locale, régionale nationale qui risque de plus en plus de relever de la quadrature du cercle. Et naturellement, une fois armé de ces contenus, il s'agit de définir les modes d'action et d'intervention en ayant le souci de rassembler le plus possible les gens et leurs organisations représentatives. Car le but est de changer, de changer vraiment les choses. L'objectif n'est pas de se faire plaisir en épinglant tel ou tel militant, tel ou tel élu, telle ou telle organisation, sans nier les responsabilités de chacun mais de créer les conditions du changement. Et cela ne se fait pas simplement en donnant des leçons, ou en intervenant dans le débat politique qu'en période électorale ou au moment du vote du budget municipal et en disparaissant ensuite. Cela implique une action en profondeur, sur la durée, difficile certes, mais concrète et non démagogique.
