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Chaque fois que je lis un polar de la série du Commissaire Montalbano, une étrange envie de "spaghetti con le seppie" me prend et accapare mon esprit pour quelques temps (cela me fait penser, entre autres, à "La bouquineuse", le roman de Zoran Zivkovic). En effet, comment la succulente cuisine d'Adelina, la bonne du commissaire, ne pourrait pas réveiller mes papilles? Sans parler des hors-d'oeuvre de la mer de Enzo qui tient l'auberge où Montalbano va manger tous les midis! Dans les polars de Camilleri, il y a bien sûr un crime, un mobile, un coupable, mais il y a beaucoup d'autres choses autour: un commissaire fin gourmet et anticonformiste ; un adjoint, Augello, qui adore les femmes et qui "ne se perd pas" une enquête où il puisse tisser des liens avec l'autre sexe; un Inspecteur en chef, Fazio, obsédé par l'état civil; un standardiste bêta, Catarella, qui a un coeur d'enfant et qui a le don d'estropier tout ce qu'on lui dit ; et, [..]
