Source : la corbeille de fruits rouges... ou les chroniques d une celibataire desabusee ... 
Mon dieu mais quelle est cette question qui m’arrive a 4h00 du matin ? Je me couche sur un texto et une chanson sur le baladeur, et bam, ça me tombe comme ça et naturellement une question en entraîne une autre…. Qui suis je ? Je pourrais donner simplement mon état civil, communiquer les informations présentes sur mon livret de famille, copier ma carte d’identité ou me résumer à un numéro de sécurité sociale. Effectivement, au final nous ne sommes qu’une immatriculation parmi tant d’autre, que se soit aux assedics, à l’anpe ou aux allocations familiales, et même pour notre santé. Nous ne sommes plus des êtres humains mais une série de chiffres et ou de lettres. Comment être parmi tout ça ? Comment savoir ce que nous sommes ? Je suis ce que je suis, et je sais au moins une chose : Je ne veux pas être une femme parmi tant d’autres Mais La femme parmi les autres. Et là se trouve quelque part un de mes moteurs, je veux exister, je sais que j’existe pour moi mais en fait ne voudrais je pas exister pour les autres sur certain plans ? Je ne suis ni un numéro, ni un simple nom et prénom, je suis un être qui réfléchit (et oui Descartes quand tu nous tiens avec on cogito ergo sum). Au-delà de tout ça, il ne faut pas se voiler la face et ne pas se mentir, je cours après ce que beaucoup de personnes souhaitent et aspire, mais je le fais à ma façon. Il est clair que la jetset ne m’intéresse pas mais plus j’avance plus je me dis que je peux réaliser quelque chose. Dans la vie rien n’est question de hasard, rien n’est gratuit et surtout, les vents peuvent changer ou s’inverser d’un seul claquement de doigts. Mon destin est tracé et je me laisse porter, et je sais que l’arrivée… je sais que je me sens poussée vers une chose et peu à peu je me rapproche. Quoi ? Si je le savais… et même si je le savais je ne le révèlerai pas. Tout ce que je sais c’est que j’avance. Et que c’est en me découvrant que je saurai vers ou je vais.
