Source : Geneviève Briot et André Cohen Aknin
« la beauté est partout même sur le sol le plus dur le plus rebelle la beauté est partout au détour d’une rue dans les yeux sur les lèvres d’un inconnu dans les lieux les plus vides où l’espoir n’a pas de place où seule la mort invite le cœur la beauté est là elle émerge incompréhensible inexplicable elle surgit unique et nue - à nous d’apprendre à l’accueillir en nous » Kenneth White «Le grand rivage » Entrer dans la poésie de Kenneth White, c’est pénétrer dans une forêt où les arbres parlent avec la lumière, c'est caresser la peau des troncs, adopter « le calendrier des nuages » [..]